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2016, la force de police appelée Security a frappé fort la mafia qui doit maintenant se relever pour survivre
 
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Drifters – Die Fallshchirmjäger

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Lun 25 Déc - 23:32
Loulou dit ::

Turbulences. Klaus serra les dents. Une autre salve de détonations, quelques mètres au-dessus de lui, secoua l’air. L’avion fit une embardée. Au-delà de la paroi d’acier qui les séparait de l’enfer, au-delà des mugissements de l’air, une violente explosion se fit entendre.

Du suicide. Cette mission serait la dernière, aussi bien pour lui, que pour ses camarades parachutistes, ou les pilotes qui avaient, tant mal que bien, réussi à les amener jusqu’à leur mort. Ils devraient rentrer chez eux avec moins du quart du plein. En cet été quarante-quatre, il restait autant d’espoir que d’essence dans le troisième reich.

Le vacarme s’intensifia. Ils étaient rentrés dans l’œil de la DCA. L’avion vibrait et tanguait, mais il tenait. Machinalement, Klaus fit un décompte de son unité. De ce qu’il en restait. L’avion était rempli par moitié de soldats démoralisés. Le reste, des adolescents tremblant de peur à l’idée de se jeter de quatre kilomètres de haut avec un parachute usé, récupéré sur le cadavre d’un suicidé.

Les coups de poings des pilotes parvinrent à se faire entendre. Le diable toquait. Klaus se leva, et ouvrit la porte. Dehors, le ciel était en feu. Un chasseur allié se issa à sa hauteur. Il se firent un geste de la main. Puis son moteur flancha, et son avion chuta. Interdit, Klaus le suivit du regard, puis se retourna. Les autres, derrière lui, étaient prêts. Il lança un dernier « Sieg Heil ! » ironique, puis sauta dans le vide.

Son parachute s’ouvrit, le ramenant violemment en arrière. A côté de lui, un jeune de son équipe tombait en hurlant. Pas de chance. Un avion frôla Klaus alors qu’il regardait ailleurs, le projetant sur une caisse de matériel. Il s’y accrocha comme il put. Il regarda au-dessus. Des Heinkel larguaient du matériel pour les maudits qui arriveraient en bas. Il regarda en-dessous. Il se rapprochait mollement des maisons et des tirs. Il se rapprochait du champ de bataille.

Il ferait cracher l’acier à son fusil une dernière fois, puis serait fait prisonnier. Ou tué. Ou les deux, dans cet ordre. Les rouges ne laissaient pas beaucoup de chances de rentrer chez eux aux allemands qui tombaient entre leurs griffes. Il ferma les yeux. Une très violente explosion, derrière lui, le plongea dans la tourmente et les flammes.

Le bruit cessa.

Le feu cessa.

Il volait dans un air frais, dans un espace silencieux.  

Il rouvrit les yeux.

Il eut le temps d’apercevoir un couloir d’une blancheur immaculée, sur les murs duquel s’alignaient des portes à l’infini. Il le traversa dans sa largeur, passant avec son paquetage au travers de la porte la plus proche.

Le jour l’accueillit violemment. Le sol aussi. Le choc lui coupa le souffle et lui fit lâcher le filet qui recouvrait la caisse. À la merci de la physique, il fut balloté sans pitié. Il parvint à garder son fusil en main. Il chuta à nouveau, mais fut arrêté par son parachute, pris dans un arbre. Les fils glissèrent. Se resserrèrent. Se prirent dans son cou. L’étranglèrent. Il chercha, tâtonna dans ses sangles pour les défaire. L’air manquait. Il défit la dernière lanière qui le maintenait au-dessus du vide alors que le voile noir de l’asphyxie tombait sur yeux.

Il tomba lourdement, entraîné par son équipement, sur le talus terreux en contrebas. Les feuilles et brindilles qui le recouvraient ne suffirent pas à adoucir sa chute. Il dévala toute la pente en roulant, jusqu’à rencontrer un arbre. Il l’embrassa violemment, son casque laissant un impact sur le bois.

Klaus s’écroula par terre, sonné.

Il fut relevé fermement par un inconnu. Reprenant ses esprits, il raffermit sa prise sur son fusil et donna un coup de crosse à l’aveugle. Il se dégagea de l’emprise et braqua son arme devant lui.

Sa vision floue lui permit néanmoins de distinguer un uniforme vert-de-gris. Wehrmacht ? Il cligna plusieurs fois des yeux, jusqu’à voir correctement. Devant lui, la croix de fer, la médaille Pour le Mérite. Le soldat baissa son arme. Son regard passa du torse aux épaules de l’inconnu. Galons de maréchal. Klaus se mit immédiatement au garde-à-vous en bredouillant des excuses.

– Inutile soldat. J’aurais fait la même chose.

Devant lui, en chair et en os, se tenait Erwin Rommel. Il se présenta conformément à son devoir.

– Neuvième groupe de parachutistes, capitaine Klaus von Hoengelhart, monsieur.

Droit comme le canon d’un tank. Rommel faisait partie de ces héros que le Reich encensait, et même parmi ces exceptions, il était différent. Meneur de troupes émérite, il était l’un des hommes les plus respectés et les plus admirés de l’Allemagne.

– Savez-vous où nous sommes, capitaine ?

Ce dernier regarda tout autour de lui. Balloté dans tous les sens, il n’avait pas eu le temps de se poser la question. Ils étaient au beau milieu d’une forêt. Non loin, une assemblée les regardait. Ces gens lui rappelaient les réfugiés qu’il voyait sur les routes. Même regard, même maigreur. Ils semblaient à la fois curieux et effrayés. Peut-être n’avaient-ils jamais vu de soldats de la Wehrmacht ? Peut-être avaient-ils reconnu le maréchal Rommel ?

Leurs haillons et leurs affaires attirèrent l’œil du soldat. L’intriguèrent, même. Malgré la pauvreté évidente de ces expatriés, certains objets et vêtements semblaient étranges. Anachroniques. Il n’y avait rien de tel en Allemagne, ni même en Europe. Sauf dans les musées. Sur les toiles anciennes.

Le soldat leva les yeux. Plein jour, pas de fumée, ni d’avions. Pas de bruit. Nulle trace du combat qu’il menait un peu plus tôt. L’enfer avait disparu. Il fronça les sourcils. Comment s’était-il retrouvé là ? Et où diable était ce « là » ? Cessant son observation, il répondit à son supérieur.

– J’étais dans le ciel au-dessus de Kiev, monsieur, puis je me suis retrouvé ici. J’ignore où nous sommes, monsieur.


Il pensait qu’il vaudrait mieux demander directement aux gens, mais il aurait à la fois incorrect et insolent de sa part de le formuler sans y avoir été invité. Et le génie tactique qui se tenait en face de lui y avait sûrement déjà pensé.  

– Il en va de même pour moi. J’étais dans ma chambre, et me voilà ici. J’ai essayé de demander aux locaux, mais ils parlent une langue que je n’ai jamais entendue. Quoi qu’il en soit, les réfugiés fuient rarement vers pire danger que celui qui les suit. Nous allons marcher avec eux.

– Monsieur, j’ai atterri avec une caisse utilitaire. Je pense qu’elle contient un véhicule, monsieur.

– Montrez-moi cette caisse.


Klaus s’exécuta et retourna là où il était tombé. L’objet tenait en équilibre en haut de la pente. Les parachutes pendaient mollement à terre. Le maréchal suggéra de la faire tomber en tirant sur les toiles. Le soldat se mit aussitôt au travail. Il fut rejoint, contre toute attente, par son supérieur. Qui l’aida. Ensemble, ils firent basculer la caisse. Elle glissa le long de la pente. Evita miraculeusement tous les arbres. S’arrêta au milieu de la route de terre battue, sous le regard médusé des expatriés. Ils ne devaient pas souvent voir des caisses marquées du symbole du Reich.

À coups de crosse, faute de mieux, ils firent sauter les clous qui maintenaient l’ouvrage fermé. Une moto les attendait, flanquée de son side-car. Une caisse d’armes et une autre de nourriture, ainsi que divers objets, gisaient, éparpillés par les chocs. Ils firent l’inventaire de leurs ressources, attirant la curiosité des « locaux ». Ils avaient, en tout et pour tout, en comptant leur propre inventaire, une petite richesse. Assez de nourriture pour subsister une semaine. De l’essence pour une centaine de kilomètres. Deux pistolets avec quatre chargeurs. Un pistolet-mitrailleur avec trois chargeurs. Un fusil d’assaut avec trois chargeurs. Une mitrailleuse avec trois bandes de cinq cent balles. Deux grenades fumigènes. Quatre grenades classiques. Un lance-flammes. Un lance-roquettes à usage unique.

Ils bataillèrent pour accrocher l’équipement au véhicule et fixèrent la mitrailleuse sur le side-car. Ils se repartirent les munitions et places. Klaus aurait un pistolet avec deux chargeurs. Le fusil d’assaut. Deux grenades classiques. Une grenade fumigène. Il conduirait la moto. Le maréchal aurait un pistolet avec deux chargeurs. Le pistolet-mitrailleur. Le reste des grenades. L’équipement serait laissé à disposition de chacun. En cas d’urgence.

Ils embarquèrent ensuite. Le soldat mit le contact. Fit rugir le moteur. Il entendit des cris. Les gens de la caravane couraient se réfugier. Le moteur les effrayait. Klaus leva un sourcil. Etrange. Il passa la première et mis les gaz. Il ne leur fallut pas longtemps pour rencontrer le destin.


Ils étaient avec les autres drifters depuis maintenant près de deux semaines. Les arrivants avaient pu prouver leur utilité à de nombreuses reprises. Rommel s’était joint au reste de l’état-major dont il avait pu faire profiter de son expertise. Klaus, lui avait rejoint les autres soldats. Tous deux avaient appris à connaître et respecter leurs alliés aussi bien que ces derniers les connaissaient et les respectaient.

Arrêtés dans la ville de Boileau, ils attendaient l’armée du Roi Noir. Ce serait la première grande confrontation avec eux.


Froid. Glacial. Après avoir trouvé la mort dans un enfer de feu et d’acier, sentir la caresse glaciale que prodiguait Anastasia faisait frissonner Klaus. Et il n’était pas le seul. Ce petit manège avait démarré à l’aube. Elle soufflait la glace sur la ville, pour démoraliser. Et des centaines de soldats la protégeait.

– Nous devons tenter quelque chose ! Si elle continue comme ça, elle finira par craqueler le mur d’enceinte !, fulmina Shimazu.

– Nous ne pouvons pas l’abattre à distance, d’autres prennent les balles à sa place,
répondit Nobunaga, renfrogné.

Le maréchal avait une idée, mais il savait qu’elle ne plairait à personne. Il attendait le dernier moment pour la suggérer. Klaus pouvait le voir sur son visage. Dans ses yeux. Il le comprenait. Suffisamment pour savoir à quoi et à qui il pensait. Il était préparé.

Plusieurs minutes passèrent. Plusieurs plans furent évoqués. Tous réfutés. Rommel profita d’un silence pour parler.

– Nous pourrions envoyer l’un des nôtres là-bas.

– Impossible, il y a une armée entre elle et nous ! Sans compter l’autre End, Jeanne d’Arc, qui semble assurer sa protection rapprochée !

– Avec du matériel, Klaus peut y arriver.

Les regards se tournèrent vers le capitaine. Un ordre lui suffisait. Un ordre, c’est tout ce qu’il lui manquait. Il était prêt.

– Nous perdrions un drifter !


– Mais ils y perdraient deux End. De plus, ce n’est pas obligatoirement une mission suicide. Il est possible qu’il trouve une échappatoire. Peu probable, mais possible.


L’ordre fut donné. Klaus sortit la moto de là où on l’avait remisée. Situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. Il fixa la mitrailleuse sur le guidon du véhicule. Enfila les lanières du lance-flammes. Harnacha un mousquet et son fusil d’assaut dans son dos. Attacha son parachute au creux de ses hanches. Boucla son holster, pistolet chargé.

Il adressa un dernier au revoir à ses camarades. À ses supérieurs. À son supérieur. Le retour était sévèrement compromis.

Il enfourcha la moto dont il avait détaché le side-car. Fit rugir le moteur. Les portes s’ouvrirent devant lui, laissant s’engouffrer un froid glacial dans la forteresse. Gants. Casque. Masque. Et pourtant, le froid mordait. Il fit rugir le moteur. Une bouffée de chaleur se répandit autour de lui avec l’odeur de l’essence. Il jeta un dernier regard au groupe des drifters et à l’unité qu’il avait commandée. Il regarda le compteur d’essence. La moto ne reviendrait pas. Il partit.  

Klaus fila droit vers l’armée ennemie. Contourna le blizzard qui sévissait. Fonça droit vers les premières lignes. Derrière lui, les cris d’encouragement s’éloignèrent. Devant lui, des flèches volèrent. Trop rapide, il les esquiva. Il posa sa main sur la gâchette de la mitrailleuse. Appuya. Un sourire féroce naquit sur son visage. Le bruit de tronçonneuse de l’arme le réconfortait. Loin de chez lui et de tout espoir d’y rentrer, ce bout d’acier était un peu de tout ce qui lui restait.

Une ombre passa entre lui et la lune. Un grondement sourd plana. Klaus lâcha la moissonneuse pour se saisir du lance-roquettes. Une main sur le guidon. Une autre épaulant le lanceur de charges. Le tir lui ôta le tube fumant de la main. Le projectile fila droit devant lui. Explosa la gueule brûlante d’un reptile. Une pluie rouge tomba.

Devant lui, les cadavres s’empilaient, fauchés par le déluge de balles. Il enfonça la formation comme du papier. Les soldats s’écartaient pour laisser passer la bête rugissante. Klaus était en plein milieu des rangs ennemis. Il détruisait l’unité et l’ordre. Il fit un crochet. Plein gaz vers la dame blanche. Nul ne pouvait l’arrêter dans son élan. Ni les dragons, ni les géants, ni le diable. Il était la mort.  

Anastasia entendit la fureur du moteur par-dessus la clameur des troupes. Elle comprit que quelque chose n’allait pas. La fureur avançait dans sa direction. Méprisant ses propres soldats, elle dirigea à l’aveugle son flux glacial vers la chose approchant. L’allemand fit une embardée pour l’éviter. Un bélier de siège, sur sa droite. Un tremplin. Un court instant, le parachutiste regagna le ciel qui l’avait fait mourir. Et naître à nouveau. Il passa au-dessus de sa cible. Lâcha son véhicule. L’engin alla s’écraser et exploser plus loin. Il roula au sol. Entendit la femme jurer dans son dos. En russe. Il connaissait bien les jurons russes. Il sourit et se saisit de la lance. Sentit le froid caresser son dos. Ouvrit la valve. Frissonna. Se retourna, accompagné du chuintement caractéristique du gaz.

Il fit le feu. Son lance-flammes accouchait d’un brasier torrentiel.

Anastasia leva ses mains. Souffla la glace. Un froid tel que Klaus n’en avait pas connu depuis Stalingrad.

Feu et flammes.

Givre et glace.

D’égales puissances, les deux flux se maintinrent. Aucun ne cédait de terrain. Mais la jauge de combustible baissait dangereusement. La lance commençait à brûler. Klaus ne pourrait pas tenir longtemps. Il le savait. Sa main droite lâcha son épieu flamboyant. Saisit de son pistolet. L’allemand arma le percuteur avec les dents. Il tenait le lance-flammes à bout de bras. Il tira dans la tempête devant lui.

Le blizzard se maintint quelques secondes, puis vacilla. Il n’en fallut pas moins aux flammes. Elles prirent l’avantage. Un cri de désespoir retentit sur la droite du soldat. Jeanne d’Arc, qui n’était pas intervenue. Elle pensait sans doute qu’Anastasia seule pourrait régler le problème d’un seul homme. Elle comprenait ce qui allait se passer. Ces français. Tous les mêmes. Klaus vida le réservoir sur la Russe qui s’écroulait au sol, inconsciente. Brûlée. Carbonisée. En cendres.

Le capitaine se débarrassa rapidement de son lance-flammes. Inutilisable. Il se saisit de son fusil d’assaut. La tristesse de Jeanne se mua bien vite en rage ardente. Klaus plongea en avant pour éviter le torrent de flammes. Celui-là ne lui sauverait pas la vie. Il l’abrègerait. Douloureusement

Le parachutiste courut autour de sa nouvelle cible. Ouvrit le feu. Peine perdue. Les balles supportaient la fournaise aussi bien que lui. Les renforts ne tarderaient pas. Il devait faire vite. Il dégoupilla d’une main une grenade. La lança en cloche par-dessus le feu. La pucelle n’eut guère le temps de réagir avant que l’engin lui explose à la figure. Elle tenait encore debout. Robuste. Française. Le capitaine se rua vers elle. Fusil en main. Baïonnette au fusil. Il profita de sa faiblesse. Il l’éviscéra sur place. Plongea le poignard loin, très loin dans ses entrailles. Les fouilla du bout de sa lame barbelée.  

Le silence tomba. L’armée autour de lui ne bougeait plus. Les champions jadis encouragés n’était plus que cendres et engrais.

Il leva la tête. La nuit était peuplée de dragons. Ils tournaient autour de la scène. Il esquissa un sourire et ouvrit son parachute.

La toile se prit dans les crocs et les cornes d’un reptile, au-dessus de lui, qui emporta le soldat dans son élan. Klaus se mit à grimper. Lentement. L’animal, stationnaire, essayait de se dépêtrer du tissu. Un tir eut raison du pilote, qui alla s’écraser au sol.

Le capitaine s’installa en selle. Victorieux. Un coup de lame vint à bout de la toile cirée qui gênait sa monture. Il tira les rênes et vola vers le camp allié. Lent à la détente, les kobolds lui donnèrent tout de même la chasse. Klaus épaula son fusil à nouveau. Les aligna.

Soudain le dragon se tordit. Mugissant, il alla s’écraser au sol.

Klaus pensa cyniquement qu’au moins, il avait essayé.
Creiseau Foxdadt
Corenzo
¤Guardiano della Fulmine¤
Humeur noire
Creiseau Foxdadt
Masculin
Citation : Le dormeur doit se réveiller
RP en Cours : /
Double Compte : Pas pour l'instant

Fiche de Personnage
Flamme(s): Foudre (A)
Réputation:
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