*click*


2016, la force de police appelée Security a frappé fort la mafia qui doit maintenant se relever pour survivre
 
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Sam 25 Mar - 13:13
e1f64b56a947eb864d6c2505a6106c4a58711d9e_128.jpg
Milo Corenzo« On ne combat pas pour le plaisir de combattre. On ne vit pas pour le combat en soi.. C'est parce qu'on a des choses précieuses à défendre qu'on fait le choix de se battre. »
22 ansItalienParrain de la famille CorenzoFlamme du Ciel + NeigeTitre : Corenzo Giovane LupoAvatar : Khun Aguero Agnes - Tower of God

Physique
Taille : 1m71
Poids : 69 kg
Signes distinctifs : des boucles d’oreilles qu’il a hérité de sa mère, des cheveux bleu ciel et des yeux bleu dont la couleur rappelle l’océan, l'emblème Corenzo tatoué sur son dos

Milo est un jeune homme de taille normale quoique légèrement en dessous de la moyenne. Il est svelte. Bien qu’il veille à entretenir son corps et qu’il sache se défendre, Mafia oblige, sa musculature est cependant loin d’être saillante. Dans son dos se situe un tatouage, celui-ci représente l'emblème de la famille. Pour le jeune parrain Corenzo, les apparences sont importantes pour inspirer le respect et témoigner de son professionnalisme, elles sont presque aussi importantes que la justice et le respect des lois. Ainsi, il veille à soigner les apparences ne serait-ce qu’en public. La tenue qu’il privilégie, simple mais efficace se compose d’une chemise blanche, d’un pantalon noir, de chaussures noires et parfois même agrémentée d’une cravate. Bien entendu, il lui arrive de porter d'autres vêtements lorsqu'ils souhaite se décontracter ou que la situation exige une tenue particulière ou autre.
A première vue, l'homme n'est pas très imposant, il n'a pas non plus l'air bourru. Il semble plutôt propre sur lui même et sérieux, sans vraiment faire précieux ou prétentieux.

Les traits du visage du nouveau boss sont fins, presque féminins, ce qui met en valeur ses expressions faciales. Sur ce point là, il ressemble beaucoup à sa mère qui était une très belle femme. Mais contrairement à elle, son visage est plus fermé, moins expressif. Milo essaie de garder ses émotions et ses expressions sous contrôle. De façon générale, il essaie de se montrer souriant même s'il n'hésite pas à montrer son mécontentement et à froncer les sourcils lorsqu'un membre de sa famille a mal agi. Lorsqu'on décrit ce jeune homme, beaucoup le caractérisent par sa chevelure mi-longue dont la couleur est semblable au ciel d'été et par ses grands yeux bleus qui rappellent les profondeurs des océans.

Il est à noter que Milo a tendance à attacher ses cheveux en queue de cheval lorsqu'il fait du sport ou qu'il s'apprête à combattre. Aussi, ses oreilles ont été percées deux fois et il porte en permanence deux paires de boucle d'oreilles. L'une qu'il a hérité de sa mère et l'autre qui lui a été offert par celle-ci lorsqu'il était petit. Evidemment, le jeune parrain ne sort pas sans anneau au doigt pour lui permettre de manifester une de ses flammes en cas de besoin. Il est également rare de le voir sortir sans cette mallette marron que son père lui a offert et dans laquelle il transporte aussi bien des armes pour se défendre que son porte-monnaie et des papiers d'importance.

Les plus observateurs auront certainement remarqué que le boss Corenzo a quelques tics. Lorsqu'il est fatigué, il a tendance à étirer ses bras et son dos dans des mouvements plutôt amples. Quand il est stressé, il va plutôt se passer une main dans la nuque et faire craquer cette dernière. Lorsqu'il est irrité ou qu'il veut se montrer intransigeant sur un point, il viendra croiser les bras et froncer les sourcils. Il s'éclaircira la gorge en plaçant son poing devant sa bouche pour attirer l'attention ou changer de sujet. Bien évidemment, il en a d'autres, mais ce n'est pas amusant si on a le fascicule intégrale d'interprétation de Milo, il faudra découvrir les autres directement en interagissant avec lui.



Mental

Milo est un homme ambitieux et rêveur. Il a hérité des rêves et de la vision de son père et de ses prédécesseurs. Il rêve de faire de ce monde un monde meilleur, "parfait", où sa famille et ses alliés pourraient vivre heureux et en sécurité. Pour cela, il veut créer des alliances, instaurer des règles et veiller à leur respect. Certains le qualifieraient d'utopiste et de grand naïf sûrement même parmi ses hommes mais il croit en ce rêve et est bien déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir ne serait-ce que pour s'en approcher. Vaincre la famille Taishaka ou la mener à changer de méthodes est pour lui une étape nécessaire afin d'espérer atteindre son rêve.

Bien que ce soit parfois difficile, il essaie d'être le plus juste possible dans ses prises de décision et de toujours agir avec bienveillance. Le boss des Corenzo parfois appelé Ren (Ren qui est au centre de Corenzo) hait les bains de sang et l'injustice par dessus tout. Lorsque cela est possible, il privilégie toujours une approche pacifique et diplomatique. Avec lui, le respect est de mise. Et, même s'il aime ses hommes, il ne laisserait jamais ceux-ci agir de façon injuste ou inutilement violente en toute impunité. Il sait se montrer sévère avec ceux-ci lorsque cela s'avère nécessaire et n'hésite pas à punir ceux qui désobéissent à ses ordres, raison pour laquelle certains l'appellent le "le nounours maléfique" ce qui a le don de l'agacer puisqu'il n'aime pas vraiment les ours qu'il trouve trop bourrus. Il est tout aussi dur et intransigeant si ce n'est plus avec lui-même.

Mais, s'il peut se montrer dur avec les personnes qui le suivent, ce jeune parrain est également très protecteur envers celles-ci. Il considère que quiconque s'attaque à un membre de la famille s'attaque à sa propre personne et d'ailleurs, il a toujours des scrupules lorsqu'il s'agit de demander à l'un de ses gardiens de prendre des risques. Il essaiera toujours de prêter une oreille attentive à ses hommes, à leurs besoins, à leurs envies et à leurs conseils même s'il ne peut pas toujours y répondre ou qu'il le fait parfois maladroitement.

En effet, à cause du contexte dans lequel il a grandi, isolé du monde, il est assez maladroit sur le plan relationnel si bien que certains codes sociaux semblent lui manquer et qu'il peine parfois à trouver les bons mots pour exprimer sa pensée, réconforter ou rassurer quelqu'un. Les personnes qui ne le connaissent pas ou qui le connaissent mal pourraient même dire qu'il est froid et distant voire insensible alors qu'il est au contraire très sensible aux autres. Peut-être que c'est parce qu'il est trop honnête, mais il a notamment tendance à manquer de tact. Parce qu'il a été obligé de grandir vite et qu'il a été formaté afin de devenir un adulte responsable et un homme fort, une part de lui recherche de la douceur et de l'affection. Il envie un peu les enfants qui peuvent se montrer capricieux et agir sur des impulsions ainsi que les adultes qui ont conservé leur âme d'enfant.

Malgré cela, Milo est un homme intelligent et cultivé. Il a reçu une éducation complète et très stricte afin de devenir un parrain exemplaire. Il a amplement étudié l'histoire de la mafia, notamment celle des familles Cavallone et Vongola sur lesquelles il essaie de prendre exemple. Le gros de son éducation était intellectuel de sorte que le jeune parrain est meilleur stratège que combattant. C'est ce qui lui permet, malgré son jeune âge, de se sortir de situations compliquées. A force d'étudier, il a développé une véritable soif de savoir et entretenue une certaine curiosité qui le pousse à enquêter sur l'origine des flammes et sur la fabrication des boîtes notamment.

De plus, "Ren" est prudent et sérieux de nature. Il évite les combat inutiles parce qu'il n'aime pas se battre mais aussi parce qu'il préfère économiser ses forces. De la même façon, lorsqu'il estime qu'un adversaire est trop fort pour lui ou que la situation pourrait mal tourner, il n'hésite pas à se replier. Quand il prépare un plan, il veille toujours à avoir un plan ou deux de secours et il essaie d'anticiper au maximum ce qui pourrait mal tourner. C'est d'autant plus important à ses yeux qu'il est encore jeune et inexpérimenté. Sa nature et les lourdes responsabilités qu'il endosse le rendent anxieux. Il a peur d'échouer, il a peur de mener ses hommes à leur perte, il a peur de voir la famille Corenzo détruite, il a peur d'être à l'origine de la souffrance d'innocents. Et, il n'arrive pas à s'en remettre au hasard, il ne peut pas se lancer dans une entreprise dans y avoir murement réfléchi et pesé le pour du contre.

A cause de sa nature introvertie, le Corenzo Quatrième du nom a tendance à garder pour lui ses craintes et ses hésitations. Et Dieu sait qu'il en a beaucoup. Il n'a pas vraiment l'habitude de se confier à cause de l'environnement particulier dans lequel il a grandi mais aussi parce qu'il ne souhaite pas être un fardeau pour les membres de sa famille. Si on devait choisir entre optimiste ou pessimiste, on dirait certainement qu'il est pessimiste même si notre homme essaie de ne rien en montrer.

Milo reconnait la nécessité d'écraser ou de réformer certaines familles mafieuses qui agissent mal cependant, il n'aime pas les méthodes de la S.E.C.U.R.I.T.Y. de plus, il sait qu'elle ne s'arrêtera pas tant qu'elle n'aura pas éradiqué la mafia et donc, qu'il devra s'y frotter un jour ou l'autre.

On l'appelle Corenzo Giovane Lupo (littéralement : Jeune Loup Corenzo) de par son existence qui est longtemps restée secrète, son ascension rapide, son esprit vif, l'importance qu'il attribue à la famille et sa boîte animale.

Il est à noter que Milo déteste l'odeur de la cigarette et qu'il aime le café bien noir.


Histoire

Chapitre 1 : Le commencement

Allongée sur son lit, dans une des maisons secondaires de son mari dont l’existence a été cachée, Barbara hurle de douleur. Clemente Corenzo, l’actuel parrain de la famille, ne voulait pas qu’elle accouche au sein du Quartier Général. Il préférait que cela se fasse ailleurs, dans un cadre plus beau et intime. Ainsi, le personnel qu’il avait amené avec lui était également minime : une femme de confiance qui avait toujours été aux côtés de son épouse et deux de ses gardiens.

“Ne t’inquiète pas mon amour, tout va bien se passer…”murmure le Corenzo Troisième du Nom à l’oreille de sa femme tout en lui tenant délicatement la main droite.

Le bras droit du parrain de la famille Corenzo, un de ses gardiens, essaie d’encourager la jeune femme en plein labeur : “Vous y êtes presque, Signora. Continuez à pousser.”

Barbara a toujours été plutôt frêle et délicate. L’accouchement est long et laborieux mais l’enfant parvient à venir au monde sans encombre. C’est un garçon. Son petit corps est tout chaud. Il est en bonne santé et sa voix retentit dans la maison de campagne. Il passe des bras du médecin, le deuxième gardien présent, à ceux du père puis de la mère.

“Oh… mon petit Milo…” dit-elle en caressant délicatement la tête du nouveau-né, les larmes aux yeux.

Le parrain se tourne vers son bras droit : “Tu sais ce que tu as à faire ?”

“Oui. L’enfant est mort-né… la Signora est morte en couche… vous avez besoin d’un peu de temps pour récupérer… En attendant, les gardiens devront prendre en main les affaires” dit le bras droit de la famille.

“Et en tant que bras droit, c’est toi qui aura le dernier mot…” conclut Clemente en lui tendant une lettre signée de sa flamme.

Toutes les personnes présentes ce jour-là avaient accepté de jouer le jeu et de garder le secret de cette naissance. Entre la S.E.C.U.R.I.T.Y., la famille Taishaka et d’autres menaces plus discrète, le Boss Corenzo et sa femme avaient décidé qu’il serait plus sûr de mentir sur la naissance de leur enfant et de l’élever à l’abri des regards.

Chapitre 2 : Un jeune loup solitaire

Milo vit toujours dans cette maison de campagne où il est né. Bientôt, ce sera son huitième anniversaire. C’est rare que son père, le parrain Corenzo vienne le voir. Il ne peut pas se permettre de laisser la famille entre les mains de ses gardiens trop longtemps et ne peut pas s’absenter trop souvent au risque de voir des soupçons se lever. Il ne voit donc son fils que trois à quatre fois par an. Barbara, elle, vit avec le petit Milo. Elle s’assure de sa sécurité et de son bonheur.

“Fratellone, est-ce que padre va venir pour mon anniversaire ?” demande le petit-garçon aux yeux et aux cheveux bleus.

“Oui, c’est pour ça que tu dois bien étudier, Ren. Tu dois lui montrer qu’il n’a pas à s’inquiéter pour toi, que tu es un garçon intelligent et que tu mérites qu’il te fasse de jolis cadeaux” lui répond le bras droit de son père.

L’enfant hoche la tête en souriant, confiant qu’il saurait être récompensé et plonge son nez dans le livre traitant de l’histoire de la mafia que son aîné lui a tendu. Il lit en silence pendant plusieurs minutes avant de reprendre la parole :  “Au fait, pourquoi tu m’appelles Ren ?”

“Hum… Je ne peux pas t’appeler Milo, ce serait trop familier. Tu es quelqu’un d’important.. ‘Petit Corenzo’ c’est trop long… Ren ou Enzo, ça fait un bon diminutif, je trouve. Et comme tu sais, je suis japonais… Ren est donc plus familier. Mais, si tu n’aimes pas, je peux changer” lui répond son interlocuteur en souriant.

L’héritier de la famille Corenzo secoue la tête. Il aime plutôt ce surnom, Ren, sa sonorité est plutôt singulière mais agréable. Il trouve que cette langue est belle, raison pour laquelle il a demandé au bras droit de son père de lui enseigner le japonais en plus des autres matières qu’il doit étudier.

Comme pour ses parents, les deux gardiens qui connaissent le secret de sa naissance ne peuvent pas toujours être là. C’est la femme de confiance de sa mère qui a été “démise de ses fonctions” et sa mère elle-même qui veillent sur lui au quotidien. Les gardiens ont d’autres obligations plus importantes mais lorsqu’ils sont là, ils le font travailler très dur et l’enfant lui-même en profite pour poser tout un tas de questions auxquelles les deux femmes n’auraient pas de réponse et dont les réponses ne sauraient se trouver dans les manuels.

“Pourquoi c’est si important d’étudier l’histoire de la mafia ?” reprend le petit curieux.

“Pour éviter de reproduire les erreurs commises par nos prédécesseurs… par exemple, tu as dit que tu aimais bien Sawasa Tsunayoshi, le Vongola Juudaime… et bien, c’était un très bon parrain… certains le considéraient même comme un génie. Cependant, il est mort par balle. Il aurait été plus prudent ou méfiant, appelle ça comme tu le désires, il ne serait probablement pas mort et sa famille n’aurait pas chutée ou, pas comme ça.” Le gardien Corenzo marque une pause avant de reprendre, caressant la tête de l’enfant : “Tu dois te montrer plus prudent que lui. Ce n’est pas parce que tu es bienveillant et honnête que les autres le seront.” Dino Cavallone et Sawada Tsunayoshi sont deux noms que le garçon s’est empressé de retenir. Il les a mémorisés comme les noms de deux grandes figures de l’histoire de la mafia, deux modèles à suivre. Mais, pas à suivre jusqu’au bout comme vient de le souligner le bras droit de la famille.

“Mais, tu seras là pour me conseiller comme tu conseilles papa, non ?” demande Milo qui est très attaché aux hommes de son père.

“A chaque génération de boss sa génération de gardiens. Tu auras d’autres personnes à tes côtés, peut-être plus puissantes, compétentes ou ingénieuses que moi et les autres” répond l’homme.

Ce n’est pas la première fois que le jeune pose cette question et ce n’est pas la première fois qu’il obtient cette réponse mais à vrai dire, il a un peu peur des autres personnes, les personnes qu’il ne connaît pas. Celles qui peuplent le monde extérieur. L’enfant ne sort jamais de la maison. Cela lui est interdit et c’est un enfant obéissant. L’extérieur lui est inconnu et à force qu’on lui répète qu’il ne peut pas sortir, que son père a des ennemis et qu’il pourrait être en danger à cause de ça, il a commencé à en avoir peur.

La grenouille au fond du puits ne connaît pas l’océan.

Comme cette grenouille, Milo ne connaît que sa maison mais il n’en est pas malheureux. Il aime cette maison, il y vit confortablement et heureux. Il ne sait pas à quoi ressemble le monde extérieur alors celui-ci ne peut évidemment pas lui manquer. Si on lui demandait ce que serait une vie parfaite, il ne saurait pas quoi décrire si ce n’est sa propre vie.

Chapitre 3 : Une fleur qui se fane

Barbara quitte parfois la petite maison de campagne où elle vit cachée avec son fils pour se rendre en ville acheter de quoi préparer à manger, des fleurs pour décorer la maison ou bien des cadeaux pour Milo. Elle ne part jamais plus de quelques heures. La seule fois où elle est partie plus de quelques heures, elle est partie plus de quelques jours et n’est jamais revenue. Jusqu’à ce jour, la mort n’avait pas sa place dans le monde de Milo. Il connaissait ce mot et son sens mais n’y avait jamais été confronté alors pour lui, ce n’était qu’un concept abstrait qui n’existait que dans les livres.

“Où est mama ?” demande le jeune garçon.

“Je ne sais pas… Elisa est à sa recherche. Je suis sûr qu’elle va très bien” C’est alors que le médecin de la famille est venu passer quelques jours dans la petite maison de campagne pour aider à la formation du jeune mafieux que la femme de son boss à disparu. Le lendemain de la disparition de Barbara, il s’est empressé de prévenir le parrain qui, inquiet, a décidé de se rendre sur place. “Le boss est également en chemin…”

Le gardien Corenzo et la confidente de Barbara se relaient pour les recherches et finalement, le médecin finit par découvrir le cadavre de la pauvre femme disparue. Il apprend en même temps l’installation d’une nouvelle famille mafieuse dans les environs. Celle-ci serait à l’origine de la mort de quelques personnes dont très probablement la mère de Milo. C’est à Clemente, le parrain de la famille Corenzo et le mari de Barbara, que revient la lourde tâche d’annoncer la nouvelle à son héritier.

Il rentre dans la chambre de son fils, qui est assis sur son lit au beau milieu de ses peluches. Le jeune adolescent est en train de lire un livre traitant des problématiques économiques modernes lorsque son père vient s’asseoir à son chevet, fermant du revers de sa main le livre.

Le mafieux lâche un long soupir avant de finalement prendre la parole : “Ta mère… a été retrouvée… morte… elle a probablement été tuée par une famille mafieuse locale…”


Milo écarquille les yeux sous l’effet de la surprise. Il ne sait pas comment réagir, c’est la première fois qu’il fait face à ce genre de situation alors, il peine à réaliser ce qu’il se passe. La tristesse n’est pas là, pas encore, mais sûrement viendra-t-elle lorsque la confusion aura disparu.

“Que… Comment ? Pour… pourquoi ?”

Le boss Corenzo attrape les mains de son fils et plonge son regard dans le sien. Il essaie de trouver les bons mots pour expliquer la situation.

“Je ne sais pas… Peut-être qu’elle a vu quelque chose qu’elle ne devait pas… peut-être qu’elle a essayé de protéger une personne vulnérable…” Des larmes coulent le long de son visage fatigué sur lequel des rides commencent à se dessiner. Il marque courte pause avant de reprendre :  “Il n’y a pas toujours des réponses à tout. Cependant, dans ce monde, bien souvent les forts abusent de leur pouvoir et les faibles sont leurs premières victimes. C’est pour protéger sa ville et les personnes dans le besoin que la famille Corenzo a vu le jour même si je t’avoue que maintenant, on vise un peu plus loin que ça.”

“Dans ce cas, vous allez arrêter ceux qui l’ont tué ?” demande-t-il en serrant les mains de son père. La confusion a laissé place à un sentiment de colère et d’injustice.

“Si c’est possible… Les Corenzo ne sont malheureusement pas tous puissants… La S.E.C.U.R.I.T.Y. que tu as sans doute déjà étudiée fait partie de ceux qui nous menacent… La famille Taishaka est également notre ennemie… Ce sont deux ennemis puissants que tu devras certainement affronté un jour…”

Clemente lâche les mains de son fils, lui demandant de l’attendre quelques instants puis, il sort de la chambre pour aller chercher quelque chose. Lorsqu’il revient, il tend une mallette marron à Milo et lui demande de l’ouvrir. Dans cette mallette se trouve une paire de boucles d’oreille, celles que portaient sa mère le jour où elle a disparu, ainsi qu’un couteau.

“Je ne comprends pas… C’est pour moi ?” Alors que le garçon se saisit des boucles d’oreille, des larmes viennent se former au coin de ses yeux. Il commence alors à réaliser que tout cela est bien réel, que sa mère est morte et que personne n’a rien pu faire pour l’empêcher.

“Cette mallette m’a été donnée par mon père lorsque j’étais jeune, je comptais te l’offrir pour ton anniversaire mais je crois qu’il s’agit d’une bonne occasion. Tu as les oreilles percées alors je pensais que tu aimerais garder ces boucles d’oreille en souvenir de ta mère… il est important de ne pas oublier ceux qui nous aiment et ceux qui nous ont aimé… Je les lui ai offertes lors de notre premier rencard. Quant à ce couteau, j’aimerais que tu le prennes et que tu l’utilises pour te protéger et pour protéger les personnes qui comptent pour toi mais, seulement pour ça… Ces gens qui ont tué Barbara ne méritent pas que tu te salisses les mains pour eux et, s’ils venaient à mourir, on leur enlèverait le poids des vies qu’ils ont fauchés ainsi que la chance de devenir meilleurs. Tu ne comprends peut-être pas tout mais, cela viendra avec le temps”


“Tu n’es pas en colère ? Mama est morte alors que j’étais là, tout près… alors que depuis tout petit j’apprends… j’apprends à devenir un homme fort pour te succéder et… donner naissance à une nouvelle ère… protéger les faibles, combattre la corruption… Et là, je n'ai rien pu faire. J’étais impuissant et j’étais même pas au courant de ce qu’il se passait à quelques kilomètres d’ici.”

Il se met à sangloter. Clemente s’approche et prend son fils dans ses bras, déposant un baiser sur son front. Il a toujours eu un peu de mal à se montrer aussi doux avec lui, c’était le rôle de Barbara tandis que le sien était d’être dur et intransigeant pour forcer le petit à faire de son mieux, pour faire ressortir son potentiel. Cependant, ce jour-là, il s’autorise à ces marques d’affections. Lui-même est blessé par cette terrible perte.

“Tu es encore jeune… Tu n’as pas encore fini ton apprentissage… Si tu n’aimes pas ce sentiment d’impuissance, alors tu dois étudier plus et mieux, tu dois apprendre à te battre même si tu n’aimes pas ça.” Il se redresse et se saisit délicatement du visage de Milo afin de l’observer et de forcer ce dernier à le regarder dans les yeux. “ Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l’on te fasse. Tu ne dois jamais oublier ce que tu as ressenti aujourd’hui. Utilise ces émotions, ces peurs et cette douleur pour renforcer ta détermination et t’en servir pour faire le bien.”

Cette journée est gravée dans l’esprit du jeune Corenzo a jamais. La morale qu’il a obtenue et cette détermination nouvelle qui a vu le jour sont trop importants pour être oubliés. Les mots de son père et ses sentiments l’ont atteint au plus profond de son être, d’une certaine façon, on peut dire que c’est là où le flambeau a été passé. Après ce jour, Ren s’est montré encore plus assidu et il s’est lancé corps et âme en quête de force et de sagesse. La force de survivre et de protéger. La sagesse de vaincre sans tuer ou même sans blesser.

Chapitre 4 : Éclosion

“Elisa,  peux-tu me passer la liste de courses ? Je vais sortir”  annonce le jeune héritier de la famille Corenzo.

Milo est grand maintenant. Cela fait deux-trois ans déjà qu’il a le droit de sortir de la maison mais par mesure de précaution, il se teint les cheveux en blond et il sort toujours avec la mallette que son père lui a offert dans laquelle il garde le couteau qu’il lui a également offert pour se défendre en cas de besoin.

“Ne vous embêtez pas jeune maître, je vais y aller” répond la confidente de la défunte Barbara.

“Non, non, j’y tiens. Cela fait partie de mon éducation. Et puis maintenant, je ne crains plus grand chose, je sais me défendre. Tu es à notre service depuis longtemps et tu fais tant de choses à la maison, je peux au moins faire les courses quand je sors.”  

Il a désormais seize ans, bientôt dix-sept, c’est un jeune homme sérieux, intelligent et responsable malgré son jeune âge. Il a fait de son mieux pour grandir vite et devenir quelqu’un sur qui on peut compter. Il ne compte pas devenir parrain de si tôt mais il espère bientôt pouvoir assister son père dans ses tâches alors, il ne lésine pas sur les moyens afin de devenir plus fort, plus sage et pour gagner en expérience.

“Si vous insistez… Mais faites attention à vous” conclut-elle finalement en tendant une liste de course à Milo. “Oh… Vous vous êtes percé une nouvelle fois les oreilles ?”[/color] dit-elle l’air surprise en le voyant porter deux paires de boucles d’oreille.

“Je n’avais pas envie de choisir entre les boucles d’oreille qu’elle m’a offertes quand j’étais petit et celles qu’elle portait… sur ce, à toute à l’heure.”

Sur ces mots, il salue la femme d’un geste de la main et sort de la petite maison pour se diriger vers la ville. Il s’y rend en vélo, il lui faut une heure pour y arriver. A son âge, il n’a pas encore le permis. La ville est animée. C’est un jour de marché, il y a des étals ici et là, des marchands haussent la voix pour attirer des clients.

“Hey ! Milo, par ici !” crie une adolescente en lui faisant signe de la main.

“Cela faisait longtemps Maria. Est-ce que tu as ce que je t’ai demandé ?” Alors qu’il prononce ces mots, il sort quelques billets qu’il dépose devant la jeune femme qui vient de l’interpeller.

“Evidemment ! Je ne sais pas qui est l’heureuse élue, mais elle devrait être comblée… Et arrête avec cet argent, nous sommes amis, je n’en ai pas besoin.”

Maria est une adolescente avec qui le jeune mafieux s’est lié d’amitié dès ses premières sorties en ville. Elle est très jolie et gentille. Parfois, il lui offre des fleurs qu’il cueille dans son jardin et en échange, elle lui fait des réductions sur les produits qu’elle vend voire il lui arrive de lui en offrir. Sa mère est couturière et sait se procurer de bons tissus à bas prix. Lorsqu’ils se sont rencontrés, la demoiselle était en train de se faire embêter par quelques racailles du coin, restes de la petite famille mafieuse que Clemente Corenzo a écrasé et qui a tué Barbara, et le jeune héritier n’a pas pu s’empêcher d’intervenir pour la défendre. Il a accessoirement collé une belle rouste aux malotrus et depuis, il les garde à l’oeil lorsqu’il vient en ville, prêt à leur flanquer la frousse s’ils venaient à réessayer de faire les malins et d’embêter le monde.

“Je te l’ai dit. Ce n’est pas pour une petite-amie, mais pour une tante… et pour l’argent, j’insiste.” Bien qu’il ne soit pas lié par le sang à Elisa, celle-ci s’est toujours occupée de Milo depuis qu’il est tout petit si bien qu’il la considère comme une véritable tante. Le jeune homme étant reconnaissant de nature et l’anniversaire d’Elisa approchant, il a décidé de lui offrir un présent.

“Franchement, qu’est-ce que tes parents font dans la vie pour que tu dépenses de l’argent comme ça ?”

“Ils sont dans le business” répond le jeune homme en s’emparant de la boîte contenant la robe qu’il a commandé à son amie.Il ne ment pas vraiment, le trafic, c’est du business d’une certaine façon, comme les négociations avec d’autres familles. “Personne ne vient t’embêter ces derniers temps ?”

“Non… ceux qui m’embête, je leur dis que mon petit-ami va venir les tabasser et ça les calme” dit-elle en rigolant.

“Ton petit-ami ? Je ne savais pas que tu en avais un.”

“Ahahah ! Je n’en ai pas, mais ils croient que tu es mon copain.”

“Hein ? Moi ? Pourquoi ?” Milo lâche un soupir, passant une main dans sa nuque à cause de l’embarras que cette histoire suscite chez lui. Ce n’est pas qu’il ne trouve pas Maria attirante, au contraire elle lui plait bien. Mais, il n’aime pas vraiment l’idée d’être mis sous les feux des projecteurs par respect pour les efforts de ceux qui l’ont éduqué. “J’espère que tu ne vas pas m’attirer des ennuis avec cette histoire…”

“Mais non, mais non ! Et puis, tu es fort, tu parviendras à faire fuir n’importe quel malfrat, j’en suis sûre ! On dirait presque un mafieux.”

L’héritier Corenzo s’éclaircit la voix. “Tu voulais peut-être dire un policier ? J’ai toujours eu cette aspiration pour la justice et le maintien de l’ordre” dit-il dans l’espoir de lui faire oublier cette histoire de mafia bien qu’elle n’ait techniquement pas tout à fait tord.

Maria se met à rire à gorge déployée. “Policier ? Je suis pas sûre qu’un policier sortirait un couteau et menacerait de castrer un petit délinquant.” Elle marque une courte pause avant de reprendre : “Tu es vraiment quelqu’un de bienveillant et protecteur mais tu te montres parfois un peu dur avec les autres… On pourrait te comparer à un ours ! Un nounours maléfique ! Tu as l’air tout effrayant et tout dur à l’extérieur mais quand on a passé cette carapace, tu es tout doux tout moelleux.”

L’adolescent fronce les sourcils et passe une main dans ses cheveux, ramenant des mèches vers l’arrière de son crâne. “Tu n’as pas une image plus… subtile ? Un ours, tu sais comment c’est… gros et… bourru…”

“Heiiiiin ? Tu n’aimes pas les ours ?”

“Un loup ou un lion, ce serait plus… positif. Le loup est un animal sociable qui protège sa meute mais cela peut aussi être un individu solitaire. Le lion, c’est un peu pareil… et puis, il y a quelque chose de noble dans ces animaux contrairement à l’ours…”

“Ahahah ! Je vais garder l’image de l’ours, c’est plus amusant.” Elle ponctue sa phrase d’un clin d'œil affectif. C’est Maria qui, la première, a appelé Milo par ce surnom. S’il s’est plus ou moins démocratisé, c’est parce qu’elle a suivi le jeune homme lorsqu’il a officiellement rejoint la famille Corenzo et qu’elle l’a utilisé en public sans aucun scrupule. C’est finalement resté mais ce n’est pas pour autant que Milo s’est habitué à cette appellation, la partie ours le dérange toujours autant.

Chapitre 5 : L’ascension d’un nouveau chef de meute

Des bruits de pas résonnent dans les couloirs du Quartier Général Corenzo. Une porte s’ouvre en grand sous le coup de pied d’un jeune homme à la chevelure et aux yeux bleus.

“Hé ! Qui êtes-vous ?! Vous ne pouvez pas entrer ici !” L’homme qui s’interpose entre le bleuté et le lit d’un homme blessé est écarté d’un ample mouvement du bras. Aussitôt qu’il a appris pour son père, Milo a fait tout le trajet depuis sa petite ville de campagne pour rejoindre le Quartier Général de la famille. Le parrain Corenzo a été blessé à la suite d’un conflit avec les Taishaka et se retrouve maintenant dans le coma et comme si ce n’était pas suffisant certains de ses gardiens sont morts ou portés disparus.

“Milo, attends !” s’exclame une voix féminine qui semble elle-aussi se rapprocher de la salle où repose le parrain de la famille Corenzo.

Le jeune adulte s’approche du lit et s'assoit à côté du boss, passant une main pleine de compassion dans sa chevelure. “Père… reposez-vous… Vous avez bien travaillé, vous avez fait de votre mieux. Maintenant, c’est à moi de me battre pour vous, pour la famille et pour la justice.” Les larmes ne coulent pas; le jeune héritier doit se montrer fort, impassible mais son coeur est lourd et endolori. Petit à petit, sa famille se fait dévorer.

“T’es qui toi ?! Éloigne-toi du boss !”

“Moi ? Je suis Milo Corenzo, le fils de Clemente et Barbara Corenzo et le nouveau parrain de cette famille.” Il marque une pause sortant un parchemin de sa mallette. “Tenez, une preuve. Et si vous peinez à y croire ou que vous avez besoin de plus d’informations, vous pouvez demander à ces deux-là” ajoute-il en pointant du menton les deux gardiens de son père qui ont assisté à sa naissance. “Je peux également effectuer un test ADN si vous le souhaitez, mais le temps presse.”

“Quoi ?! Pour qui tu te prends sale mioche ?!”

Un regard noir est envoyé à l’impertinent qui brise ce moment intime. “Je n’en ai pas l’air, mais je suis très énervé… c’est mon père qui gît ici, dans le coma… Alors même si je n’aime pas me battre, il n’est pas impossible qu’un coup parte si vous continuez à vous mettre sur mon chemin et à insulter les efforts de mes parents.” Ren se lève et se tourne vers celui qui ne fait que crier et déranger le repos de son père. Sur les nerfs, il veut lui montrer qu’il n’a pas peur, qu’il n’a aucune raison ni intention de repartir et qu’il est prêt à prendre ses responsabilités.

Maria s’interpose entre son ami et l’homme qui remet en question sa position et semble sur le point de lui sauter au cou. “Milo, calme-toi !”

“Maria, tu ne devrais pas te mêler de ça… je n’aurais pas dû te laisser m’accompagner, ce n’est pas un monde pour toi” répond-t-il à la jeune femme tout en se passant une main dans la nuque.

“Je te l’ai déjà dit… Même si, à ma connaissance, il n’appartenait pas à une famille mafieuse, mon père n’était pas un saint. J’ai l’habitude des embrouilles, puis tu es là alors je ne crains rien.”

Le bras droit de Clemente s’éclaircit la gorge pour attirer l’attention de tout le monde puis il s’agenouille aux pieds de Milo, le médecin de la famille l’imite. “Je suis navré pour l’accueil que vous avez reçu, jeune maître. Vous êtes ici chez vous. Comme je vous l’ai déjà dit, à chaque génération de parrain sa génération de gardiens cependant, je m’engage à vous assister et à vous servir le temps que vous rassembliez vos gardiens. Quels sont vos ordres ?” Voyant que deux des plus influents mafieux de la famille prennent la défense du jeune homme et attendent ses ordres, les personnes les plus perplexes de la pièce n’osent pas continuer à hausser la voix contre le bleuté.

“Toute la famille doit être au courant de ce qu’il s’est passé, être sur ses gardes et se mettre à la recherche des gardiens disparus. Les défenses doivent être renforcées… il va aussi falloir faire une passation plus ou moins officielle et apporter les preuves que je ne suis pas un usurpateur et que je suis apte à prendre les rennes de la famille…”

“Vous avez une idée en tête, Ren ?”

Le jeune héritier porte une main à son menton et prend quelques instants de réflexion avant de répondre : “Une contre offensive serait certainement hâtif et dangereux… une mission de pacification d’une famille qui s’oppose ouvertement à nos idéaux et menace la paix, je suppose… et quelques petites épreuves pour montrer que je ne suis pas qu’une brute.”

Suite à cette scène, Milo a effectué un test ADN pour prouver qu’il était bien le fils de Clemente Corenzo et toute la famille a été tenue au courant de son arrivée aux chevets de son père, au sein même du Quartier Général. Tout le monde ne l’a pas accepté directement. Il y a même eu plusieurs tentatives d’assassinats qui ont toutes été déjouées. Mais, petit à petit, il a pris ses marques et a commencé à effectuer quelques tâches visant à prouver sa valeur, tout en cherchant des personnes susceptibles de devenir ses gardiens. Pendant ce temps, les deux gardiens qui ont participé à son éducation ont pris les rênes de la famille de façon temporaire, histoire de calmer l’opposition.

Chapitre 6 : Une nouvelle ère commence

Il n’aura pas fallu longtemps au jeune homme pour faire ses preuves et être officiellement reconnu comme le nouveau parrain de la famille Corenzo. Cela ne s’est pas fait comme par magie mais le soutien qu’il a reçu lui a permis de prendre les rennes sans trop de difficultés et surtout, d’éviter que la famille s’effondre suite à une succession imprévue ou une ingérence des affaires internes. Tout a été géré d’une main de maître bien que Clemente ne se soit pas encore réveillé. Personne ne sait quand il rouvrira les yeux mais Milo ne perd pas espoir. Il s’est mis à la recherche de médecins et de scientifiques de renom afin d’apporter à son père les meilleurs soins et les meilleurs outils médicaux à disposition. Il a également demandé à ses hommes de rechercher des boîtes d’attribut soleil puissantes dans l’espoir que cela puisse aider son père à sortir du coma.

“Marcello a commis une faute. Il faut le punir… une suggestion ?” demande le jeune mafieux.

“On peut essayer une suspension de salaire, le nommer de corvée de toilettes, lui confisquer sa boîte ou bien le placer en isolement par exemple.”

Ren prend quelques instants de réflexion. Il a besoin de punir l’homme qui a désobéi à ses ordres, c’est une question de respect de l’autorité ainsi qu’une question d’éthique et de justice. Marcello a désobéi à un ordre direct du parrain, mettant en danger les hommes avec qui il était en mission et forçant le parrain à se mettre en danger pour les protéger à sa place. Évidemment, le Ciel Corenzo ne peut pas fermer les yeux sur ce genre d’acte. Marcello ne peut pas s’en sortir avec une petite punition.

“Dans ce cas…” L’homme est interrompu par une porte qui s’ouvre brusquement et une voix criarde bien familière. “Milo ! On m’a dit que tu étais blessé, ça va ?”

Un soupir s’échappe des lèvres de l’homme à la chevelure bleue. “Oui, oui, ce n’est rien… juste quelques égratignures.”

“Tu es sûr ?!!”  Elle s’approche pour inspecter les blessures de son ami qui sont évidemment bandées par un professionnel. “Ça fait beaucoup de bandages… et moi qui croyais que tu étais invincible.”

“Tu me prends pour quoi au juste ? Je suis humain et je suis loin d’être le meilleur qui soit en matière de combat… je n’aime même pas me battre, c’est juste que je n’ai pas le choix.” Il ébouriffe amicalement la chevelure de son interlocutrice avant de s’éclaircir la voix et de prendre une intonation un peu plus distante. “Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, j’étais en pleine discussion importante, est-ce que je pourrais te demander de remettre ça à plus tard ?”

“Désolée !” Elle recule et s’incline respectueusement. “Je vais me retirer et vous laisser à vos affaires, boss.” Et sur ces mots, la jeune femme sort de la pièce, laissant les deux hommes discuter entre-eux.

Milo se masse les tempes. “Disons qu’il sera de corvée de toilette pendant un mois… interdiction pour lui d’utiliser sa boîte à moins d’être en danger… interdiction d’aller en intervention à l’extérieur pendant ce temps. S’il refuse de se plier à ces règles, il sera placé en confinement pendant deux semaines et sa boîte lui sera confisquée pour une durée indéterminée.”

“J’aurais pensé qu’il serait renvoyé de la famille. Vous avez été blessé par sa faute, boss.”

“Tout le monde a droit à une seconde chance. J’ai survécu et il a crû bien faire. En plus, il a été passé à tabac par un des membres de son escouade et je lui ai passé un savon… Avec la corvée et les interdictions, cela devrait suffire.” Le parrain fait craquer sa nuque et s’étire avant de poser son regard sur une pile de rapports. Être à la tête d’une famille mafieuse, ce n’est pas que donner des ordres aveuglément contrairement à ce que certains peuvent penser. C’est beaucoup de travail et malheureusement, Milo n’a pas le temps de faire tout ce qu’il aimerait pouvoir faire. Pourtant, pour rien au monde il n’abandonnerait son poste. “J’ai d’autres affaires d’importance à gérer, je te laisse t’occuper de lui. Aussi, je crois qu’un de mes gardiens est dans la base, est-ce que tu pourrais me l’envoyer ?”


irl
Bonjour, bien souvent on m'appelle Haruka sur les fofos, j'ai 22 ans et toutes mes dents ~
J'ai connu ce forum en fouillant sur google ~  Et je suis une nouvelle. Dis-moi bienvenue je ne mords pas.

agora
Milo Corenzo
Corenzo
¤Padrino¤
Giovane Lupo
Milo Corenzo
Masculin
RP en Cours : Aucun

Fiche de Personnage
Flamme(s): Ciel (A) & Neige (B)
Réputation:
Milo Corenzo [Fiche Terminée] Left_bar_bleue25/100Milo Corenzo [Fiche Terminée] Empty_bar_bleue  (25/100)
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 30 Mar - 18:39
Je me permets de faire un double post pour signaler que ma fiche est terminée.

Bonne lecture !
Milo Corenzo
Corenzo
¤Padrino¤
Giovane Lupo
Milo Corenzo
Masculin
RP en Cours : Aucun

Fiche de Personnage
Flamme(s): Ciel (A) & Neige (B)
Réputation:
Milo Corenzo [Fiche Terminée] Left_bar_bleue25/100Milo Corenzo [Fiche Terminée] Empty_bar_bleue  (25/100)
Revenir en haut Aller en bas
Sam 1 Avr - 14:42
Salutation à toi jeune parrain Corenzo et bienvenue parmi ta famille de criminel bienveillant. J'espère que tu as fait le bon choix selon tes valeurs, qui sait quand la situation prendra une autre tournure...

Le staff a regardé ta fiche et en est venu avec les critiques suivantes:

  • + De très légere fautes d'inatention ici et là, mais qui en fais pas, trop bon écrit.

  • - "Il est svelte." : Ça me fait un peu étrange et abrupte d'avoir une phrare en plein milieux de description juste pour un trait. J'sais pas, surement juste moi mais ça fait sec je trouve, pas de transition ou autre.

  • Tu dis qu'il fait très attention au apparence, mais après signale qu'il le fait qu'en public...? Public comment, genre sortit en ville public, ou n'importe qui d'autre quand il est pas seul public? Mais du coup, il fait attention qu'à moitié et que pour les autre, et non pour lui? S'il fait attention qu'en public.

  • Ça manque de transition, comme pour le svelte. Par moment on croirais plus lire une liste qu'une description, mais c'est pas drastique.

  • + Noter des tics, pas assez de gens les décrivent!

  • + Note de qualité, comme de défault notable. Mine de rien, certain le font qu'à moitié.

  • Un petit [/color] pas ouvert au préavie

  • Comment Milo a réusis a, approcher, entré et marcher dans le QG Corenzo sans se faire apréhender aussitôt? J'sais que la famille est gentille, mais je crois pas qu'on laisse entré n'importe qui dans le QG d'une famille Mafieuse...

  • ... Je sais pas si tu a écrit ça avant, ou après que je t'en ai parler, du coup je lève le sourcil droit juste un peu... Mais intégré le passé du forum en clin d'oeil, je sais pas si je dois aplaudire ou autre.

  • + Mise en scène de mort-né pour l'enfant, pas mal.

  • + Mentioner les autres groupes, un truc simple a faire et qui rend a fiche plus conecter a l'univers du forum, ont aime.

  • + J'aime comment tu note l'histoire de la mafia, et intègre, encore, le contexte a ton histoire.

  • "elle est partie plus de quelques jours et n’est jamais revenue": Déjà... Ohhh... mais aussi, je suis "un peu" pointilleux, mais ça fait pas de sens de dire qu'elle est partit un nombre de jour, mais n'est jamais revenue. Elle est donc pas partit un nombre de jour si elle est pas revenue, si?

  • + Inclure le surnom débile, et trouvé une raison tout aussi débile pour le détester, mon dieu j'adore.


Ce qui t'a valu la flamme de la Ciel de rang A et Neige de rang B

Félicitation à ta validation, tu peux désormais aller RP en toute tranquillité.
Si tu veux cependant mettre de l'action flammesque dans ceux-ci, je t'invite à aller initialiser ta fiche technique ici.

Penses à aller recensé ton avatar également pour éviter les doublons.

Que ta flamme te guide à tes ambitions.
Reborn N' Rise.

PS- Je hais les double post
Za Fonda
# Za Fonda #
Quoi d'autre?
Za Fonda
Masculin
Citation : «Ce qui c'est passé, c'est passé.»

Fiche de Personnage
Flamme(s): Aucune
Réputation:
Milo Corenzo [Fiche Terminée] Left_bar_bleue101/100Milo Corenzo [Fiche Terminée] Empty_bar_bleue  (101/100)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers :

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Reborn : A New Destiny Rise :: # Paperasses Essentielles # :: Dossier de la Mafia :: Rapport d'individu :: Validées-
Votez !

______

Liens utiles
Recrutement Staff
Statistiques
Missions
Flammes